Vous connaissez l’expression »lancez le mauvais œil »? Et bien il semblerait que cette expression soit en quelque sorte véridique!
En effet, en 1927 le physicien Werner Heisenberg a édicté un principe qui a marqué la fin d’une période en physique où les physiciens croyaient que tout pouvait être déterminé avec une précision absolue. Il découle de ce principe dit d’incertitude que l’observateur modifie indubitablement ce qu’il observe. Dans le cas d’Heisenberg, l’objet observé était un électron qui appartient de l’ordre de grandeur des objets concernés par la mécanique quantique.
Le théorème d’Heisenberg s’applique en particulier à l’expérience cruciale des fentes de Young (1801) avec un photon unique et toutes les ruses qu’inventent les physiciens pour tenter de voir passer la particule à travers un des trous, détruisent la phase et donc les interférences de l’onde : il y a complémentarité au sens de Bohr, c’est-à-dire que si avant toute mesure, l’état quantique décrit à la fois un aspect ondulatoire et un aspect corpusculaire, après la mesure, il subsiste un aspect ondulatoire ou un aspect corpusculaire. La particule a interféré avec elle-même.
Le motif produit par des millions de photons passant à travers les fentes peut être calculé à l’aide de la mécanique quantique, mais le chemin de chaque photon ne peut être prédit par aucune méthode connue.
Sources:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fentes_de_Young