La dictature de la pensée unique

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Selon l’édition 2015 du Baromètre du numérique, 87 % des Français sont des internautes et 92 % des Français ont un téléphone portable.

Cette inter-connectivité mondiale a notamment fait apparaître des guerres, non plus matérielles, mais désormais médiatiques. En effet, les « check newsers », autrement dit les journalistes-soldats, connaissant les circuits d’information sont devenus les premiers instruments de la manipulation de l’information. Systématiquement confronté à un « cadre de valeurs » qui renferme les limites acceptables pour chaque sujet, gare à celui qui s’affranchit de cette zone, au risque de voir ses idées marginalisées, discriminées et considérées comme hérétiques ou abusives.

Liberticide, l’initiative anti fake news envisagée par l’Union européenne et bientôt discutée à l’Assemblée nationale peut se résumer de la sorte : Inhiber certaines idées et opinions tout en promouvant à la fois une illusion de démocratie, a fortiori une fake démocratie.

En tant que censure de masse, elle prévoit notamment une liste répertoriant les  »bons sites » qui diffusent de  »vraies » informations, sous peine, pour les  »mauvais sites », d’être menacés de fermeture. Doit-on en conclure que seule une vérité officielle accordée par les législateurs pourra être diffusée ?

En cas de suspicion de  »fake news », il sera possible de saisir le juge par une procédure de référé (d’urgence) qui devra se prononcer sur la véracité ou non de l’information dans un délai de 48 heures. Cet arbitrage repose vraisemblablement sur des critères peu objectifs, qui outrepassent le rôle originellement confié au juge, qui n’est a priori pas celui de déterminer ce qui est vrai ou ce qui ne l’est pas !

Internet, formidable outil de démocratisation de la politique, a permis l’accès à de nouvelles sources d’information et, ainsi, de faire connaître les idées les plus inconnues au public, notamment celles des minorités. Évidemment, le fait que certaines échappent au pouvoir dérange les dirigeants. La réforme anti fake news, ou plutôt l’instauration d’une police de la pensée, ne serait donc qu’une manipulation des esprits imposant une seule vérité : celle d’un régime autocratique. Pourquoi ? Afin de faire taire ceux qui disent des vérités dérangeantes !

Cet endoctrinement, qui nous pousse à nous comparer avec l’actuel système de la Corée du Nord, tend à obliger les citoyens à suivre l’opinion publique  »légale » décidée et imposée par nos gouvernants qui souhaitent orienter et, surtout, contrôler la pyramide d’information. Ils bafouent les principes démocratiques qu’ils prônent eux-mêmes en légalisant un pur délit d’opinion, une atteinte directe à la liberté d’expression et d’opinion, fondamentaux consacrés aux articles 9 et 10 de la Convention européenne des droits de l’homme :

Article 9 : Liberté de pensée, de conscience et de religion

1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites.

2. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. 

Article 10 : Liberté d’expression

1. Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations.

2. L’exercice de ces libertés comportant des devoirs et des responsabilités peut être soumis à certaines formalités, conditions, restrictions ou sanctions prévues par la loi, qui constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à l’intégrité territoriale ou à la sûreté publique, à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, à la protection de la réputation ou des droits d’autrui, pour empêcher la divulgation d’informations confidentielles ou pour garantir l’autorité et l’impartialité du pouvoir judiciaire. 

En réalité, derrière cette volonté de régularisation se profile plutôt l’idée que nos gouvernants craignent plus que jamais la montée des partis politiques « d’extrême droite » dans l’Union européenne, que cette réforme constituerait alors simplement un moyen de prévention pour les élections européennes de 2019. À titre d’exemple, 90 % des journalistes aux États-Unis avaient validé la candidature de Hillary Clinton. Or, au vu du résultat des élections de 2016 plaçant Donald Trump en vainqueur, on comprend rapidement que les sources alternatives, notamment les réseaux sociaux, ont bien fait pencher la balance !

L’Union européenne reste jeune, et c’est un enfant auquel il faut parfois savoir dire non. Il s’agit de sauver la liberté de conscience de chacun de nos citoyens et de leur garantir un accès effectif aux informations, même les plus hasardeuses, pour parvenir à une réflexion de qualité détachée de toute influence.

Pensez comme on vous dit !

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Lors de la première venue sur le site de la cathédrale Notre Dame De Paris, des internautes avaient pu remarquer qu’à un instant extrêmement court, Emmanuel Macron, accompagné d’Edouard Philippe, semble esquisser un sourire quand le premier ministre lui dit quelque chose discrètement.

La vérité est simple : Edouard Philippe fait rire le président, mais quand ce dernier se rend compte qu’il est filmé, son petit sourire disparaît aussitôt !

Pourquoi ? Nous ne le saurons surement jamais mais chez Le Monde ou Libération ceci est totalement FAUX !

En effet, même sur ce genre de sujet, où le simple libre arbitre devrait primer, les merdias nous expliquent que non Emmanuel Macron n’a pas ri !

Puisqu’on vous le dit : Pensez comme on vous dit !

Sources :

http://marcrousset.over-blog.com/2018/06/loi-anti-fake-news-dictature-de-la-pensee-unique-macron-qui-a-peur-de-l-nexorable-montee-en-puissance-du-populisme.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_9_de_la_Convention_europ%C3%A9enne_des_droits_de_l%27homme

https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_10_de_la_Convention_europ%C3%A9enne_des_droits_de_l%27homme

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/04/18/non-emmanuel-macron-et-edouard-philippe-n-etaient-pas-ecroules-de-rire-devant-notre-dame_5452152_4355770.html

 

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